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Les catalogues raisonnés
Ce catalogue répertorie les dessins exposés de façon permanente au musée Gustave Moreau selon la volonté de l’artiste. L’accrochage originel de ces dessins, montés en planches recto verso pivotantes, est resté intact depuis l’ouverture du musée en 1903.
Ce catalogue peut également être consulté en ligne sur le site www.dessins-musee-moreau.fr
Dans l’inventaire du musée achevé en novembre 1904, les dessins exposés avaient été groupés et identifiés par lots. Ce n’est que dans les années 1970 que Paul Bittler a entrepris de les numéroter en suivant l’accrochage pièce à pièce. Cette numérotation a été reprise dans le premier catalogue des dessins exposés réalisé par Paul Bittler et Pierre-Louis Mathieu, et publié par la Réunion des musées nationaux en 1983. Précédée de la mention « Des. », elle a pris valeur de numéro d’inventaire, et toutes les publications ultérieures l’ont adoptée. Dans le présent catalogue, ce numéro figure au début de la notice de chaque dessin sans la mention « Des. ».
Le titre est descriptif. Il a pu varier depuis la parution du catalogue de Paul Bittler et Pierre-Louis Mathieu. La mention « feuille d’études » signale la présence de plus de deux dessins sur une même feuille ; dans ce cas, nous les avons décrits un à un, de haut en bas et de gauche à droite.
Lorsqu’un dessin est une copie d’après une œuvre identifiée, nous avons indiqué le nom de son auteur, le titre, la technique (excepté s’il s’agit d’un tableau), le lieu de conservation et le numéro d’inventaire s’il nous est connu. Dans un certain nombre de cas, notamment en l’absence d’inscription, nous ignorons toutefois si Moreau a pu copier d’après l’original ou d’après une reproduction de celui-ci.
Si la copie a été faite d’après un ouvrage ou une revue, nous en avons donné les références bibliographiques.
Lorsque l’œuvre copiée n’a pu être identifiée, cela est précisé dans la notice.
Lorsque cela nous a été possible, nous avons indiqué la ou les œuvres ou sources avec lesquelles le dessin a pu être mis en rapport. Lorsque le dessin est inversé dans l’œuvre finale, nous avons précisé « Etude inversée en rapport avec… ».
Pour les œuvres conservées au musée Gustave Moreau, le titre est suivi uniquement du numéro d’inventaire noté « Cat. X » ou « Inv. » ou « R.n° X ». Dans le cas des « Cat. », nous avons repris les titres pu¬bliés par Geneviève Lacambre dans la dernière édition du catalogue des peintures du musée Gustave Moreau (Peintures, cartons, aquarelles, etc... exposés dans les galeries du Musée Gustave Moreau, Paris, Editions de la Réunion des musées nationaux, 1990).
Pour les œuvres conservées dans une collection publique autre que le musée Gustave Moreau, nous avons repris les titres publiés par Pierre-Louis Mathieu dans Gustave Moreau. Monographie et nouveau catalogue de l’œuvre achevé (Courbevoie, ACR Edition, 1998) et dans Gustave Moreau. Supplément au Nouveau Catalogue de l’œuvre achevé (Courbevoie, ACR Edition, 2006). Dans ce cas, le titre est suivi du lieu de conservation et du numéro d’inventaire de l’œuvre concernée.
Pour les œuvres appartenant à des collections particulières, nous avons repris les titres et numéros donnés par Pierre-Louis Mathieu sous la forme « M n° X » pour l’édition de 1998 et « M 2006 n° » pour le supplément publié en 2006.
Lorsque nous avons rattaché le dessin à plusieurs œuvres, elles sont citées dans l’ordre suivant : œuvre conservée dans une collection publique autre que le musée Gustave Moreau, œuvre conservée au musée Gustave Moreau, œuvre appartenant à une collection particulière.
Si l’œuvre a été exposée du vivant de Gustave Moreau, l’année et le lieu de l’exposition sont mentionnés à la suite de son titre.
Les techniques utilisées par Gustave Moreau que nous avons identifiées sont les suivantes : mine de plomb, crayon, fusain, pierre noire, aquarelle, encre noire ou brune, lavis d’encre noire ou brune, sanguine, pastel, gouache, craie. Certains dessins ont fait l’objet d’une analyse au laboratoire des musées de France par Alain Duval, qui a permis d’en préciser la technique.
Lorsque Gustave Moreau a employé plusieurs techniques dans un même dessin, elles sont mentionnées de manière hiérarchisée. Ainsi pour un dessin où la mine de plomb prédomine, cette technique est indiquée en premier.
Certains dessins présentent des traits de sanguine que Paul Bittler et Pierre-Louis Mathieu avaient notées comme ayant été exécutées avec du papier carbone à base de sanguine. Pour notre part, nous avons mentionné cette technique comme « tracé à la sanguine (papier report ?) ».
Le support n’est précisé que lorsqu’il s’agit d’un papier-calque, d’un papier de couleur ou quadrillé. Les éventuelles mise au carreau et numérotation sont mentionnées ainsi que la ou leur technique.
Les dimensions sont indiquées en centimètres. La mention « vue » précise qu’elles ont été prises d’après ce que le passe-partout laisse voir du dessin et non d’après les dimensions de la feuille.
La technique du monogramme et/ou de la signature est précisée lorsqu’elle diffère de celle du dessin lui-même ou lorsque le dessin présente plusieurs techniques.
La date n’est indiquée que lorsque Gustave Moreau l’a apposée lui-même – en raison de la difficulté à dater la majorité des dessins, nous avons préféré ne pas mentionner une date approximative qui aurait été de notre fait. La technique de la date est précisée lorsqu’elle diffère de celle du dessin lui-même ou lorsque le dessin présente plusieurs techniques. Le lieu d’exécution est retranscrit avec la date lorsque celui-ci a été inscrit sur la même ligne par Gustave Moreau.
Les inscriptions ont été relevées de gauche à droite et de haut en bas. Le passage à la ligne est indiqué par une barre oblique (« / »). Les mots ajoutés en dehors d’une ligne figurent ici en exposant. Les mots incomplets ou partiellement effacés ont été reproduits tels quels. Nous avons fidèlement retranscrit l’orthographe de Gustave Moreau, sans mention de « sic ». Il employait l’alpha, « α », au sens de « et ». La technique des inscriptions est précisée lorsqu’elle diffère de celle du dessin lui-même ou lorsque le dessin présente plusieurs techniques.
Les références bibliographiques relatives aux expositions sont notées par ordre chronologique. Pour chacune d’entre elles sont indiquées : l’année d’ouverture, la ou les villes où elle a été reçue, la référence donnée au dessin dans le catalogue et son éventuelle reproduction. Lorsque la reproduction a un numéro distinct du numéro de catalogue, celui-ci a également été précisé ; il est dans la plupart des cas noté « ill. X » ou « pl. ».
La page où figure la reproduction du dessin est indiquée uniquement si elle diffère de celle de sa notice ou de celle qui lui fait face.
Quand une œuvre exposée n’a pas reçu de numéro dans un catalogue, nous avons renvoyé à la page où elle est citée.
Lorsqu’une œuvre a été exposée sans être mentionnée dans le catalogue, elle est notée « hors catalogue ».
Lorsqu’une exposition s’est déroulée sur deux années civiles, la référence abrégée comporte seulement l’année de son ouverture.
Les références bibliographiques sont indiquées par ordre chronologique et renvoient sous forme abrégée à la bibliographie générale. Sont cités : l’année de parution de la publication, le nom du ou des auteurs, la ou les pages où le dessin est mentionné. Dans le cas du catalogue des dessins de 1983 (1983 Bittler Mathieu), le numéro du dessin est suivi d’une indication de page uniquement lorsque sa reproduction figure sur une page distincte de celle de sa notice.
Lorsque le numéro donné à un dessin diffère de celui du présent catalogue, il est mentionné entre parenthèses après le nom de la ou des villes d’exposition ou celui du ou des auteurs. Cette référence reprend littéralement celle employée dans la publication concernée soit : Abb., Bild, cat., Kat., lám., n., Nr., plate, etc.
Lorsque l’appel et le texte d’une note apparaissent sur des pages distinctes, le renvoi comporte deux références de page, par exemple « p. 10 note 3 (p. 256) ».
Lorsqu’ils ont été publiés la même année, les ouvrages et articles d’un même auteur ainsi que les catalogues des expositions présentées dans la même ville ont une référence abrégée dotée de la mention « (a) », « (b) », etc., qui traduit la chronologie des parutions.
© Réunion des musées nationaux - 2009